Deuxième Guerre Mondiale.
Cette photo montre des parachutistes américains, comme notre héros John M Steele, qui s’apprétent à sauter au dessus des lignes allemandes, dans la région de Sainte-Mère Eglise, dans la nuit du 5 au 6 juin 1944. Le visage fermé, ces hommes sont à la fois inquiets et résignés.
Il s’appellait John. M. Steele. Son image est associée pour toujours à celle de Sainte-Mère Eglise, où il fut parachuté dans la nuit du 5 au 6 juin 1944. Voici la biographie d’un soldat devenu héros malgré lui ?
John Steele (1912-1969) est né dans l’Etat de l’Illinois. À l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, il s’engage dans les troupes aéroportées et sera intégré dans la 82ème Division, F Compagnie, 505ème régiment de Parachutistes. En mai 1943, il arrive en Afrique du Nord, et début juillet, Steele débarque avec son régiment en Sicile, avant de rejoindre la Grande Bretagne en novembre 1943. Le débarquement des troupes alliées en Normandie est préparé dans le plus grand secret... Après des mois d’attente, c’est enfin le D-Day. Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, John Steele et sa compagnie sont parachutés au dessus de Sainte-Mère Eglise. Atteint d’un éclat d’obus à la jambe, et ne contrôlant plus son parachute, Il atterrit sur le clocher de l’église et tente par tous les moyens de décrocher son parachute. Au sol, les combats font rage. Plusieurs de ses camarades sont tués. Suspendu au clocher, il fera le mort, avant qu’un soldat allemand ne le décroche. Il est fait prisonnier. Trois jours plus tard, John Steele réussit à s’évader et à rejoindre les lignes alliées. Après la guerre, John visitera plusieurs fois Sainte-Mère Eglise lors de commémorations. Il vaincra la guerre, mais la maladie sera plus forte et l’emportera (atteint d’un cancer). Il décédera dans son pays natal en 1969.
Philippe Charpentier, le peintre Cinquantenaire du Débarquement... À gauche, l'esquisse présentée et acceptée par la Coopérative Laitière de Sainte-Mère Eglise pour commémorer le cinquantenaire du débarquement, et à droite l'étiquette rare numérotée 1944 (Vendue aux enchères en juin 1994). Sachez que cette série comporte 2000 étiquettes numérotées pour le bonheur des collectionneurs. Nous consacrerons très bientôt une page à Philippe Charpentier, parmi les illustrateurs, même si son expérience se limite à un seul modèle d'étiquette à ce jour.
Dès 1905, l’armée française s’intéresse aux cuisines roulantes déjà utilisées dans les armées allemandes et britanniques, et réalise des tests. Une directive ministérielle de 1912 en confirme l’adoption pour les troupes à pied et le génie. Pourtant, au tout début de la Grande Guerre en août 1914, ce type de matériel est quasiment inexistant : seule une trentaine d’exemplaires est en service dans les armées. On lui préfère le repas préparé en commun. Mais la stabilisation du front accélère la transition : 12 870 unités sont commandées dans l’urgence auprès de fabricants français et étrangers au cours de l’hiver 1914-1915. De nombreux modèles différents sont ainsi mis en service, avant l’adoption d’un modèle unique réglementaire en 1917. La ROULANTE, qui emporte avec elle le combustible et les aliments, a pour fonction de fournir à la troupe des repas chauds et réguliers. Elle est déployée quelques kilomètres en arrière du front. L’acheminement au travers du réseau jusqu’en première ligne est ensuite assuré par les hommes de corvée de ravitaillement
Date de dernière mise à jour : 12/03/2024