Sports d'Hiver.
Fromageries Modèles, domaine de Monchauvier, Passenans, Jura (39)
Le saut est l'une des plus belles épreuves du ski. Une discipline esthétique et spectaculaire à la fois. Pour s’élancer du haut d’un tremplin de 185 mètres, s’envoler, puis atterrir, il faut de la technique et beaucoup de courage. Chaque concurrent a droit à deux sauts qui sont notés par des juges en fonction de leur longueur et du style d'exécution. La réception au sol doit être parfaite. Les premières compétitions remontent au début du 19ème siècle, quand des soldats scandinaves s'amusaient à sauter le plus loin possible. Sondre Norheim, un norvégien, est reconnu comme le père du saut à ski. En 1866, il remporte la première compétition mondiale de saut. Après la Première Guerre mondiale, une nouvelle technique est mise au point : Le sauteur penché vers l'avant, plie son buste, skis parallèles et bras tendus. Grâce à cette technique, l'Autrichien Sepp Bradl devient le premier homme à franchir la barre des 100 mètres avec un saut de 101 m réussi en mars 1936 sur le mythique tremplin de vol à skis de Planica situé en Slovénie. Au milieu des années 1950, le skieur Suisse Andreas Daescher est le premier à sauter en tenant ses bras collés au corps, tout en se penchant encore plus vers l'avant. Cette technique a été utilisée jusqu'au milieu des années 1980. Cependant, au milieu des années 1980, la technique des skis en V va s'imposer. À partir de 1992, tous les médaillés olympiques adopteront ce style. Rappelons enfin qu'en 2014, à Sotchi, le saut à ski intégrera une épreuve féminine individuelle.
Le patinage artistique, sport où la recherche de l’élégance, le désir de plaire et l’esthétique comptent tout autant que les aspects « technique » et « athlétique ». Les discussions toujours passionnées sur le sujet « ART et/ou SPORT » sont de toute façon sans objet puisque le Comité Olympique International (CIO) a logiquement choisi d’inscrire d’entrée cette belle discipline au programme des premiers jeux Olympiques d’Hiver, à Chamonix, en 1924, après l’avoir antérieurement intégrée aux Jeux d’Eté en 1908 et 1920.
Le patinage artistique, n’a plus rien à voir aujourd’hui avec ce qu’il était au temps où il se pratiquait comme un divertissement sur des patinoires naturelles (lacs ou étangs), ni même au temps où Sonja Henie, la jolie blonde Norvégienne d’Oslo, qui devint star à Hollywood, cumulait titres mondiaux (10 titres de 1927 à 1936) et titres olympiques (3 titres : 1928-1932-1936), tout en faisant fantasmer les messieurs. (F.F.S.G.)
Les productions fromagères de montagne exploitent très logiquement sur leurs étiquettes les thèmes qui leur sont spécifiques. Les campagnes et les bocages font place aux reliefs abrupts couverts de résineux, les chalets remplacent les chaumières et les alpages fleuris les riches prairies fourragères.
Mais c'est l'hiver avec la neige et les jeux et sports qui lui sont attachés que ces thèmes prennent tout leur sens. Ici ou là, certaines étiquettes moins bien loties géographiquement récupèrent à l'occasion quelques flocons, un St Nicolas, un Père Noël, voire un bonhomme de neige. Mais la représentation des sports d'hiver reste l'apanage des fromages produits sur ces montagnes enneigées. Alors que les troupeaux sont retournés dans leur bergerie et dans leur étable pour y passer confortablement la mauvaise saison abandonnant provisoirement aux frimas les jasseries et les burons ; un peu à la manière des vases communicants s'organise alors la transhumance des citadins qui les remplaceront sur les hautes terres désormais recouvertes comme il est convenu de l'écrire "d'un épais manteau blanc". Juste retour des choses, les stations de ski sortent de leur torpeur estivale et accueillent la foule des amateurs de jeux d'hiver, frigorifiée mais ravie. Un examen rapide des étiquettes présentées vous fera découvrir que seuls quelques départements y figurent et qu'un créateur : Jubien Mika (Jub) s'y illustre, si j'ose dire, particulièrement. (Michel Coudeyre).
Date de dernière mise à jour : 07/04/2024